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Hel Vete
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  • La conception du paradis est au fond plus infernale que celle de l'enfer. L'hypothèse d'une félicité parfaite est plus désespérante que celle d'un tourment sans relâche, puisque nous sommes destinés à n'y jamais atteindre.
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Hel Vete
4 juin 2006

Nothing Else

Quand je ne sais pas quoi écrire pour ce blog, je mets une image, généralement à la con, histoire de faire genre que j'entretiens un peu ce site. Donc, voilà une ch'tit n'image pour vous faire patienter jusqu’au prochain message intéressant... Enfin, susceptible de provoquer chez mon "singulier" lectorat une ébauche de début de concept d'intérêt. Pourtant, plus le temps passe, moins j'ai d'inspiration pour écrire des choses qui sortent un peu de l'ordinaire... J'vous aurais bien dessiné des trucs et des machins, mais je n'ai aucun talent plastique. Alors que faire ? De quoi pourrais-je bien vous parler ? De ma petite vie minable et triste ? De mes fantastiques voyages en métro ? De mes soirées passées sur World of Warcraft ? De mon cul ? De mes amis ? De mes amours ? De mes emmerdes ? En fait, j'me rends compte que ce n'est pas la première fois que j'aborde ici le sujet de mon inspiration défaillante. Le problème, c'est qu'en journée, je n'ai rien d'autre à faire qu'à réfléchir à ce que je vais écrire. Et, une fois revenu du labeur, je me retrouve comme un con devant mon Mac, bloqué ! Impossible d'écrire plus de deux phrases alors que, dans la journée, j'avais de quoi écrire une encyclopédie. Syndrome de la page blanche ! Panne de stylo ! Crampe de l'écrivain ! Étrangement, c'est aujourd'hui que je suis le plus prolifique. Et c'est aujourd'hui que je me plains, que j'ai le blues. Évidemment, on est dimanche ! C'est le syndrome de la fin de semaine qui fait son apparition. L'apathie me tombe sur le coin de la gueule et je n'ai plus goût à rien, j'ai envie de ne rien faire. Comme si je répétais la grande déprime qui m'attend à la fin de l'année. En plus, cette année est spéciale. En effet, outre la traditionnelle déprime de fin d'année, viens s'inviter le passage de cap des 30 ans. Alors, pour tuer le temps, j'écris ce qui me passe par la tête...

Chose promise, chose dû : voici une image à la con. freudvsjanclod_copie
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Commentaires
R
On est le plus souvent tout seul au milieu des gens...
F
C'est bien, j'me sens moins tout seul ^^ Comme dirait un autre philosophe : tout seul avec des gens ou bien tout seul ?<br /> <br /> Moi, mes amis n'ont pas de mioches (enfin, pas encore), c'est pire : ils ne me téléphonent même plus *snif* Ceci dit, le problème moutard, je connais vu qu'au boulots, elles sont soit enceinte, soit elles ont acouché y'a pas longtemps. Alors, du coups, je me coltine toute les discutions biberons, couches, etc... Passionnat, surtout quand on en a pas^^
R
Les 30 ans c'est un cap... Ca été dur pour moi et ça l'est toujours... Grandes remises en questions, envie de tout envoyer en l'air, de démissionner et de repartir à zéro (c’est pas faute d’avoir essayé mais la vie s’amuse à mettre des bâtons « même des troncs d’arbres » sur la route)... Période d'introspection où l'on se demande : Qu’est que j'ai fait pendant 30 ans... Et au final se dire: bah rien!...Vos ami(e)s commencent tous à se marier et à faire des mioches…et plus le temps passe et plus vous vous rendez compte que vous ne parlez plus le même langage qu’eux…Le tout saupoudré d’emmerdes quotidien…<br /> Maintenant si t'as envie de parler de "ma petite vie minable et triste ? De mes fantastiques voyages en métro ? De mes soirées passées sur World of Warcraft ? De mon cul ? De mes amis ? De mes amours ? De mes emmerdes ?"<br /> Pourquoi pas! C'est notre lot quotidien...Rien de bien fantastique mais c'est ce que l'on appelle une vie, non?<br /> Pour reprendre la phrase d'un grand philosophe: monde de merde! :)
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